PERTE DE VALEUR

Perte de valeur ou dépréciation d'un actif.

Les activités d’une entreprise peuvent être affectées dans le temps par un certain nombre d’indicateurs exogènes tels que : une perte de part de marché, la sortie d’un nouveau produit, la perte d’un client, un changement législatif ou réglementaire, une baisse permanente de la capitalisation boursière de la société, etc.
Des indices endogènes peuvent également apparaître tels que : l’obsolescence ou l’endommagement de l’actif, un changement des conditions d’utilisation prévues, le non respect des budgets initiaux, etc.

Ces indices/indicateurs entraînent des pertes de valeur constatées par l’entreprise en fin d’exercice, grâce à un test de dépréciation (« impairment test »). Il est appliqué obligatoirement chaque année voire également en période intérimaire pour le goodwill et les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie ou non mises en service. Dans le cas des
immobilisations corporelles et incorporelles à durée de vie définie, le test peut n’être pratiqué que s’il existe un indice de perte de valeur.

Une perte de valeur constatée (ou dépréciation) est égale à la différence entre la valeur nette comptable et la juste valeur. Elle est comptabilisée dans le compte de résultat comme une charge, sur une ligne spécifique « perte de valeur » et entre dans le calcul du résultat d’exploitation. Elle minore le résultat net. Quand elle est liée à un goodwill, cette dépréciation
est définitive et ne doit pas être reprise. Dans les autres cas, la reprise est réalisable. En contrepartie, au bilan, les comptes d’actifs affectés sont ajustés du montant de la perte constatée, en particulier les actifs immobilisés dans lesquels se trouve le poste « écarts d’acquisition » (« Goodwill » - immobilisations incorporelles). Le détail est donné dans les annexes aux comptes consolidés.   (source DicoFi EDF)